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Comment le Covid 19 impacte t il le marché immobilier ?

Comment la crise sanitaire COVID-19 va t-elle impacter l'immobilier ?Quels scénarios possibles ? Faut il envisager une baisse des prix ? Comment gérer votre projet ?

Comment l'évolution de l'épidémie coronavirus Covid-19 peut avoir un impact sur les prix de l'immobilier ?Une situation inédite, imprévisible et dramatique, touche malheureusement notre pays et le monde entier.
Et les questions que vous vous posez sont multiples et légitimes :

Nous allons tenter, sans prétention, de répondre à ces problématiques en analysant les scénarios possibles et leurs conséquences sur vos projets d'achat immobilier avec un focus sur le rôle de notre réseau de chasseurs immobilier.

Quoi qu'il en soit, restez chez vous, nous nous occupons de tout !


1. Coronavirus : Quel impact sur le marché de l’immobilier ?

Le climat de tension généralisé depuis maintenant plus d’un an (gilets jaunes, grèves contre les retraites, tensions géopolitiques, …), ne favorise pas les projets en général et les projets immobiliers en particulier.
Impact du coronavirus sur l'immobilier - Effets et conséquences de la pandémieNous n’avions pas anticipé la crise sanitaire que nous sommes en train de traverser en raison du Coronavirus.
Beaucoup de nos clients en chasse immobilière s’interrogent face à cette situation inédite due à la propagation du virus et se préoccupent de savoir si ce phénomène planétaire aura un impact majeur sur les prix de l’immobilier.
Impact, effets, conséquences, durée ?
DETECTIMMOBILIER© vous livre son analyse.

Étant donné que tout marché obéit à une seule règle :

La loi de l'offre et de la demande

Et que l'immobilier n'y échappe pas, bien au contraire.
Nous allons donc analyser le comportement probable des acheteurs, des vendeurs et évoquer la sortie de crise et le retour de la confiance pour étayer nos scénarios.


2. Quel est le comportement des acheteurs face au Coronavirus ?

Depuis le début de l’année 2020, l’envie d'acheter des futurs acquéreurs n’a pas faibli, bien au contraire.
La tendance s’est même accentuée à la suite de la réforme des retraites.
Quel sera le comportement des acheteurs immobilier face à la crise sanitaire du Coronavirus ?Conscient du fait que les pensions allaient inexorablement baisser, l’investissement dans l’immobilier est devenu un bon moyen de dégager une rente future pouvant compenser la baisse des retraites.
C’est ainsi que depuis le début de l’année 2020, la demande en investissement locatif a fortement augmenté.
Notre activité de chasseur immobilier, ne nous permet pas actuellement de constater de mouvement de panique de la part des acquéreurs de biens immobiliers et la plupart de nos clients n’ont pas remis en question leur projet d’achat immobilier, comme l'indique ce sondage.
Les français n'ont pas renoncé à leur projet immobilier en raison du COVID-19L’acquisition d'un bien immobilier étant une logique de long terme contrairement aux marchés financiers, notamment en ce qui concerne l’achat de résidence principale.
Le confinement annoncé ne permet certes plus de visiter, mais les outils technologiques et les moyens techniques à distance, permettent toutefois de cibler et sélectionner des biens.
Il est en revanche probable, compréhensible  et légitime, que le comportement des acquéreurs, suite à cet épisode de pandémie, conduise à un attentisme des acheteurs espérant une baisse drastique des prix.
Et vous, quel est votre comportement pendant la crise sanitaire Covid-19 ?On peut craindre toutefois que certains opportunistes ou acquéreurs inquiets se saisiront des délais d’exception prévus par le Gouvernement pour faire marche arrière et se délier de leur engagement.
Cette situation devrait malgré tout rester marginale dans la pratique, passée la période de crise sanitaire.

A fin Mars 2020, seuls 2% des français indiquent avoir renoncé à leur projet d'achat immobilier.

Plus d’un quart des Français qui disent avoir plus épargné depuis un an, veulent investir dans la pierre.
35% d’entre eux gagnent plus de 4000 euros par mois.
Environ 110 milliards d’euros!
C’est l’épargne accumulée par les Français en 2020, selon la Banque de France.
À laquelle il faudra ajouter quelque 55 milliards pour 2021.
Soit au total, environ 165 milliards.
Une somme astronomique qui, si elle était réinjectée massivement dans l’économie, pourrait générer bien plus de croissance que les 5% anticipés par le gouvernement.
Tout l’enjeu est là pour l’exécutif qui assure que cette épargne ne sera pas taxée.
Au contraire, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances, veut orienter cette manne notamment vers les PME.
La fameuse "économie réelle" qu’Emmanuel Macron a souhaité exonérer de l’ISF au contraire de l’immobilier.
Et pourtant, c’est bien vers la pierre que les Français veulent se tourner.
Un quart d’entre eux déclarent avoir plus épargné depuis un an qu’au cours des années précédentes.
Parmi ces ménages, ils sont 28% à citer l’immobilier en premier lorsqu’on leur demande pour quel projet ils utiliseraient leur surplus d’épargne.
L’achat d’une voiture ou les voyages mais aussi les imprévus du quotidien viennent après (respectivement 23% et 22%).
Là aussi, l’enjeu est de taille.
Car ces milliards d’euros, s’ils étaient tout ou partie, investis dans l’immobilier pourraient relancer un marché qui risque de pâtir, cette année, de l’attentisme des vendeurs et des acheteurs.
Les ménages qui ont accumulé de l’épargne, sont, en effet, pour la majorité, des populations aisées et qui ont donc les moyens d’investir des sommes importantes.

Crise ou pas crise, l’envie de devenir propriétaire restera bien présente !


Quel est le profil des épargnants Covid ?

Ils gagnent plus de 3000 euros par mois (35% touchent plus de 4000 euros et 31% perçoivent entre 3000 et 4000 euros).
Ce sont des cadres supérieurs (36%) qui vivent en Ile-de-France (30%).
On peut imaginer que la plupart sont des salariés qui n’ont pas été impactés par la crise et se sont constitué une épargne de précaution.
Enfin, ils sont plutôt jeunes (33% des 25 à 34 ans ont plus épargné qu’au cours des dernières années contre 19% des 50 à 65 ans). Gageons que la plupart possèdent une résidence principale et envisagent dès lors d’acheter une résidence secondaire ou un logement destiné à être mis en location.
Si tel est le cas, les villes moyennes, très en vogue ces derniers mois, ont une belle carte à jouer.
Mais l’heure est, à l’attentisme, pour l’instant. Certains acheteurs, bien qu’aisés, attendent sans doute que les prix de l’immobilier baissent encore.
Et espèrent qu’ils remontent par la suite.
Tout dépendra s’ils investissent massivement ou pas.


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3. Quel est le comportement des vendeurs face au Coronavirus ?

Quel sera le comportement des vendeurs face à la crise sanitaire du Coronavirus ?L’accélération de la crise sanitaire du Covid-19 en France, ne date que d’environ 1 mois, même si l'épidémie a commencé depuis 3 mois en Chine.
Comme nous avons pu l’observer par le passé, les vendeurs mettent souvent beaucoup de temps avant d’accepter de baisser réellement le prix des biens qu’ils vendent.
C’est pour cette raison qu’à l’heure actuelle, nous n’observons aucune baisse de prix des nouveaux biens mis sur le marché.


4. Les prix de l'immobilier vont-ils baisser à cause du Coronavirus ?

3 cas de figures sont possibles, mais attention, ce ne sont que des hypothèses :

  1. Reprise économique rapide
  2. Prolongement du confinement
  3. Blocage de l'économie et des prêts

La contagion par le Coronavirus s’arrête rapidement (en moins d’un mois) et l’activité économique repart très rapidement.

Dans ce cas, même si ce trou d’air laissera des traces, l’impact sur les prix de l’immobilier sera à notre avis limité.
Au stade actuel de la prolifération du Coronavirus en France qui ne semble être qu’à ses débuts, cette situation nous semble peu probable.
Toutefois, si ce cas de figure vous semble envisageable, vous n’avez aucun intérêt à attendre la baisse des prix avant d’acheter.

La contagion par le Coronavirus prend de l’ampleur et dure encore 2 ou 3 mois avant la reprise économique

Cela ne remettra pas en cause l’ensemble du modèle économique mondial.
Nous vivrons alors une situation comparable à celle de 2008 avec une première phase de hausse des prix pendant une période limitée (6 mois à 1 an), suivie de la crispation des futurs acquéreurs due aux éventuels licenciements à la suite de la crise.
Ces derniers seront alors trop frileux pour se lancer dans une acquisition.
Seuls les acquéreurs les plus stables sur le plan professionnel franchiront le pas.
Nous vivrons alors une période d’une relative stabilité des prix sans réel décrochage.
Les biens immobilier de bonne qualité se vendront toujours cher et les autres pourront subir des baisses de prix fortes.
Cette situation risque de persister quelques années avant une réelle nouvelle hausse des prix.
Alors pourquoi ne pas acheter au plus bas ?

Un blocage des prêts serait le scénario le plus noir, le pire qu’il puisse arriver dans l’immobilier

Cela signifie que les banques ne prêtent plus pour faire votre acquisition immobilière.
C'est le crédit crunch, autrement dit, la pénurie de crédit, pour les particuliers mais également pour les Entreprises.
Si cette situation est doublée d’une hausse massive du chômage, nous verrons alors une forte baisse des prix de l’immobilier.
Nous doutons fort que le gouvernement ne donne pas aux banques, les instructions nécessaires, pour ne pas pénaliser encore plus l'économie et les concitoyens.

Oui mais.....

Ce scénario pourrait s'avérer plus sombre à long terme et impacter fortement l’économie française qui reste sous la menace de trois risques de différentes natures :

  • Une réapparition du virus et de nouvelles mesures de confinement
  • Une nouvelle récession
  • Une crise financière.

Effondrement des prix de l'immobilier du à la crise sanitaire du CoronavirusSi la crise sanitaire du Covid-19 était appelée à se prolonger avec un nouveau pic de l’épidémie à l’automne, voire au printemps prochain, les épisodes de confinement risqueraient de se multiplier, éloignant les perspectives d’une reprise.
De nombreux secteurs économiques sont déjà actuellement en grave difficulté.
L’efficacité des mesures annoncées pourrait ne pas être suffisante.
Leur mise en place pourrait être freinée par la paralysie du pays touchant également nos administrations et les services jugées indispensables à son bon fonctionnement.
Le grand nombre de faillites notamment de petites entreprises et par là-même, la mise au chômage de nombreux salariés entraineraient l’économie française vers une nouvelle récession.
En parallèle, malgré tous les efforts des banques centrales, cette crise sanitaire mondiale, qui met à rude épreuve les marchés financiers, pourrait se traduire par une crise de liquidités.

Si tout ou partie de ces risques venait à se matérialiser, l’hypothèse d’une sortie de crise sans heurt sur le marché immobilier s’envolerait.
Celui-ci serait dès lors amené à traverser une phase de repli qui pourrait même durer plusieurs années.


5. Conclusion sur l'impact du Covid 19 sur les prix de l'immobilier

Que faire en attendant ?

En conclusion, si vous êtes dans la situation de vouloir acheter pour des raisons inhérentes à votre mode de vie (arrivée d’un enfant, appartement trop petit et envie de plus de confort et de bien -être …), rien ne sert d’attendre une baisse des prix pour acheter sauf en cas de scénario noir.
Là encore, n’oublions pas que dans le cas d’un scénario noir, lorsque la baisse des prix se confirmera, vous ne serez peut-être plus en mesure d’acheter !
Si vous êtes primo-accédant et que vous souhaitez attendre une baisse des prix pour acheter, préparez-vous à attendre longtemps avant de devenir propriétaire compte tenu de l’inertie du marché de l’immobilier expliqué précédemment.
Notez également que durant cette période, si vous êtes locataire, vous devrez continuer à payer un loyer qui sera donc à fond perdu. Enfin, si vous êtes investisseur et que vous êtes dans une logique d’achat-revente, il est à notre avis préférable d’attendre afin de voir comment évolue la situation.
En revanche, si vous souhaitez investir pour générer une rente financière et ainsi compléter votre retraite, rien ne sert d’attendre car vous serez dans une logique d’investissement sur le long terme.
Comme expliqué, si vous souhaitez profiter d’une éventuelle baisse des prix pour optimiser la rentabilité de votre investissement, l’attente peut potentiellement s’avérer longue.
Est-ce que les taux auront remonté en flèche pendant ce temps ?
Est-ce que vous pourrez encore emprunter ?... Toutes ces inconnus nous poussent à vous conseiller de ne pas attendre pour investir.
A l’heure actuelle, aucun des 3 scénarios expliqués précédemment n’est impossible.
La situation dans laquelle nous sommes est inédite.
Il serait bien prétentieux aujourd’hui de dire avec certitude quel sera l’avenir de cette crise sur les prix du marché.
En revanche, nous espérons que cette analyse vous permettra de mieux comprendre le fonctionnement de l’immobilier en France et surtout, qu’elle vous aidera à décider si vous souhaitez ou non vous lancer dans une acquisition immobilière.
Si tel est le cas, nous serons heureux de vous conseiller et vous accompagner dans votre projet.


6. Bilan immobilier à la veille du déconfinement du 11 Mai 2020

Le déconfinement a été confirmé pour le 11 Mai 2020.
Suite à notre première analyse publiée dés le 16 Mars 2020, le scénario le plus pessimiste a donc été évité.

Un marché immobilier toujours en pause

Impact du COVID-19 sur le volume des transactions pendant le confinementAprès un mois et demi de confinement, le marché immobilier est toujours à l’arrêt. Preuve s’il en est de cet état de fait : le nombre de promesses de vente signées durant cette période a baissé de 75%.
Au regard du dynamisme du marché avant le début de la crise du coronavirus avec plus d'un million de transactions enregistrées en 2019, c’est donc 120 000 ventes qui n’ont pas été réalisées en raison du confinement.

Des vendeurs et des acheteurs confiants mais des incertitudes menacent la reprise

Près de 70% des vendeurs et acheteurs sont confiants face à l’avenir.
D’ailleurs, aucune ou très peu des promesses de vente signées avant le 17 mars ont été annulées.
Ces éléments confirment le rebond technique annoncé par les Notaires de France, à l’issue du 11 mai.

Et pour la suite en 2020

Le marché immobilier ne devrait donc pas s’effondrer à moyen terme et la pierre constitue encore aujourd’hui l’investissement le plus sûr.
Les acheteurs anticipent dès maintenant une baisse des prix de l’ordre de 10%.
Après la sortie du confinement, des négociations plus intenses et plus longues sont à prévoir pour concilier les vendeurs et les acheteurs.

Focus sur Paris et l'Ile de France

Avant la crise, l’immobilier en Ile-de-France se portait très bien.
Ces 4 dernières semaines et en regard de ce qui était observé depuis le début de l’année 2020, le volume d’avant-contrats signés en Ile-de-France a reculé de 90%.
Paradoxalement une hausse significative des prix est attendue en raison d'investissements immobilier sur le Grand Paris.


7. Faut il s'attendre à un exode vers les campagnes ?

Les français souhaitent fuir la promiscuité des transports en commun pour des raisons sanitaires.
Mais il pourrait bien s’en ajouter une autre, elle aussi liée à l’expérience de ces près de deux mois de réclusion : le télétravail.
Au mois d’avril dernier, 40 % des Français en activité travaillaient depuis leur domicile et le peu de bouchons enregistrés le 11 Mai en région parisienne montre que nombre d’entre eux ont continué à télétravailler.
Les conseils gouvernementaux ont donc été entendus par les salariés mais surtout par les Entreprises.
Avant le premier confinement, seulement 7% des Parisiens cherchaient leur résidence principale en dehors de la capitale.
On avoisine désormais les 15%.
En parallèle, la recherche de logement dans Paris recule de plus de 10%.
Il y a d'abord les Parisiens qui veulent carrément quitter la région.
Là où leurs recherches ont le plus augmenté, ce sont d'abord dans les départements proches de l'Ile-de-France :

Le littoral ensoleillé profite aussi d'un regain d'intérêt, à l'instar des Pyrénées-Atlantiques et des Alpes-Maritimes. Parmi les villes qui ont gagné le plus d'intérêt et ce qu'elles permettent de s'acheter pour un budget de 260.000 euros, ce qui correspond grosso modo au budget immobilier moyen des Français, la grande championne est Évreux dans l'Eure, à un peu plus d'une heure de Paris où les recherches des Parisiens ont augmenté de près de 500% depuis le confinement.
Et pour cause, ici pour 260.000 euros vous aurez une maison de 142 m².
Vient ensuite Nice.
Les demandes de recherche des Parisiens y progressent de plus de 267% par rapport à l'avant crise.
Mais les prix restent très élevés.
Pour le même budget, vous aurez un appartement de 51m².
Derrière, dans les Pyrénées Atlantiques, Anglet et Biarritz ont aussi la cote auprès des Parisiens mais là aussi les tarifs sont élevés. Avec 260.000 euros, un acheteur pourra viser un logement d'une cinquantaine de mètres carrés.
Enfin, Rennes est la 5ème ville où la recherche a le plus augmenté chez les Parisiens.
Elle a plus que doublé depuis le confinement. Et pour 260.000 euros, on peut s'y offrir un appartement de plus de 60 m².
Il y a aussi beaucoup de Parisiens qui restent dans la région mais s'éloignent de plus en plus loin de la capitale.
On constate un engouement pour la grande couronne au détriment de la petite couronne. Noisy le Grand, Aubervilliers (en Seine-Saint-Denis), Courbevoie, Montrouge ou Levallois-Perret (dans les Hauts-de-Seine).
Dans ces villes, les recherches ont en effet reculé d'environ 30% depuis le premier confinement, alors qu'elles explosent littéralement dans les Yvelines et en Seine-et-Marne.
C'est ainsi le cas à Rambouillet dans les Yvelines (+175% de recherches).
Vient ensuite Viroflay dans les Yvelines (+142%) où les Parisiens peuvent tenter de trouver un logement de 43m², toujours avec le même budget.
En Seine-et-Marne, à Fontainebleau, la recherche a également plus que doublé.
Et enfin, arrivent derrière Deuil-la-Barre dans le Val d'Oise et La Celle-St-Cloud dans les Yvelines.
Toutes ces villes sont à moins d'une heure de Paris.
En province, Limoges est la ville moyenne qui affiche le plus fort dynamisme.
Les prix, s'y sont envolés de 17% mais les biens immobiliers proposés restent attractifs.
Parmi les autres villes moyennes qui explosent littéralement se trouvent Cannes, Le Havre, La Rochelle, Reims ou encore Valence.


8. Quelles sont les villes où souhaitent déménager les cadres parisiens ?

Actuellement, 8 cadres parisiens sur 10 souhaitent quitter Paris.
Ils espèrent trouver une meilleure vie loin des embouteillages d'Ile-de-France et avec un cout de la vie plus raisonnable.
Ces envies de départs pour une nouvelle vie ne sont pas récentes, mais la crise sanitaire pourrait accélérer ces velléités.
Et ces cadres parisiens ont une idée bien précise de leur future destination pour vivre et travailler :
Les villes le plus souvent citées ne sont pas véritablement des surprises.

Bordeaux arrive largement en tête des communes dans lesquelles les cadres souhaiteraient vivre et travailler (la ville est citée par 48,7% des répondants) devant Nantes (40,9%) et Lyon (30,1%).
Derrière, c'est le sud du pays qui est majoritairement plébiscité :
Aix-en-Provence et Marseille (29,6%), Montpellier (26,4%) et Toulouse (25,6%).
Enfin, Rennes (25,1%) et Nice (23,2%) attirent aussi de nombreux cadres.
Derrière, les intentions sont plus marginales pour Tours (17,8%), Lille (13,9%), Toulon (12,7%) ou encore Rouen (12,3%).
Sur l'ensemble de cette classe sociale, 1/3 visent une métropole contre 22% qui s'intéressent à une ville moyenne (entre 50.000 et 100.000 habitants).
20% des cadres parisiens cherchent une grande ville (plus de 100.000 habitants) tandis que 15% préfèrent une plus petite ville (moins de 50.000 habitants).
Enfin 13% d'entre eux rêvent de la campagne.
Reste encore à franchir le cap.
Et pour cela, il faut trouver un emploi qui corresponde à son cursus et son expérience ou pouvoir exercer en télétravail.


9. Le télétravail est il la solution ?

Le concept du travail à domicile ne date évidemment pas de la pandémie.
Les grèves de décembre et janvier l’avaient déjà bien engagé et, près de 30 % des salariés s’y sont pliés, avec une relative satisfaction d'ailleurs.
Ce sont surtout les employeurs, souvent réticents, qui se sont laissés convaincre de son efficacité.
La crise sanitaire a donc rendu obligatoire ces dispositions qui pourraient bien perdurer.

Comment le télétravail peut il changer l'immobilier ?

Pour le secteur de la transaction immobilière dans l’ancien, tout va durablement et profondément changer.
Une évolution majeure  concerne :

  • La relation clients
  • le type de biens et leur emplacement
  • L’organisation du chasseur immobilier et les compétences à maitriser.

L’important c’est l’humain ! est devenu le mantra de nombreux professionnels face aux propositions de la révolution digitale.
Mais l’humain de demain ne sera pas celui d’hier.
En deux mois, les humains ont massivement appris à télétravailler, télé consulter, télé acheter, télé déclarer, télé enseigner et même prendre l’apéro sur Internet.
Ils sont devenus de plus en plus réticents à se déplacer sans raison impérative.
La relation clients, pour tous les secteurs, va évoluer vers moins de rendez-vous physiques et plus de communication à distance.
Chez DETECTIMMOBILIER®, nos chasseurs immobilier ont toujours travaillé comme ça depuis 2009.
Chacun d'entre eux est donc expérimenté par rapport à des méthodes que d'autres vont découvrir et devoir intégré à leurs pratiques habituelles.

Concernant le type de bien recherché, après l’expérience du télétravail pendant le confinement, les Français ont exprimé deux souhaits forts :

  • Avoir une pièce dédiée
  • Un espace extérieur

Quand on passe toute la journée à la maison, cela parait plein de bon sens.
Est-ce que cette nouvelle orientation de la demande va jouer à la baisse sur les prix des petits appartements et à la hausse sur ceux des grands ?
Il est un peu tôt pour se prononcer, mais nous ne le pensons pas.

L’hypothèse de la fin de la métropolisation, qui a drainé les populations vers les grandes agglomérations, doit être envisagée.
Le télétravail permet d’habiter loin de son emploi, à la recherche d’une meilleure qualité de vie et d’un logement plus grand et moins cher.
Est-ce que le nombre de passages à l’acte sera significatif et fera baisser les prix des centres villes ?
Que veut dire s’éloigner du centre : la grande banlieue, la campagne proche, les villes moyennes, le bord de mer, ou encore plus loin ?

Un retour vers les campagnes ?

Plus de 400 000 habitants de la capitale ont gouté à la campagne le temps du confinement et nombre d’entre eux en ont constaté les bienfaits.
Ils sont donc nombreux à avoir continué à travailler depuis leur villégiature ou leur résidence secondaire.
Certains ne sont d’ailleurs pas rentrés en ce lundi de déconfinement et préfèrent l’espace de la Dordogne à l’étroitesse de leur appartement parisien.

De quoi leur donner des idées pour la suite ?

Tant qu’à rester chez soi, voir se rendre dans son entreprise de Paris ou de sa banlieue, il est devenue inutile de vivre près de sa Société. Mais les banlieusards risquent eux aussi d’être tentés par la vie au vert, si la possibilité de télétravail s’offre à eux, de même que les habitants des plus grandes villes françaises confrontés au même problème de logement de taille réduite.
Cela concerne également nombre de résidents de la petite, et même grande couronne, comme ceux de Lyon, Marseille ou Bordeaux.
En ajoutant à ce gout retrouvé de la nature, des tarifs immobiliers bien inférieurs à ceux de la région parisienne, on obtient un résultat qui pourrait redonner le sourire aux chasseurs immobiliers.


10. Nouveau confinement : quid de vos projets immobiliers ?

La France métropolitaine vit un nouveau tour de vis à compter du 6 avril 2021.
L’objectif : freiner l’épidémie Covid-19 qui sature les établissements hospitaliers. Les restrictions mises en place dans 19 départements depuis le 20 mars sont ainsi généralisées.
À la clé : déplacements très limités, fermeture des crèches, établissements scolaires, des commerces non essentiels et télétravail généralisé.
Pour autant vos projets immobiliers restent d’actualité car de nombreuses "dérogations" ont été imaginées.
Vous voulez déménager, vendre, louer ou acheter ?
Découvrez comment le faire au mieux !

Les visites restent autorisées

Les visites pour acheter un bien immobilier ou trouver une location sont possibles sur l’ensemble du territoire… s’il s’agit d’une résidence principale.
Elles peuvent se faire par l’intermédiaire d’un professionnel de l’immobilier ou de particulier à particulier.
Règles sanitaires et processus renforcés :

  • Rendez-vous obligatoire en amont
  • Bon de visite rempli par le propriétaire ou l’agent immobilier pour justifier le déplacement
  • Durée de la visite limitée à 30 minutes
  • Obligation d’espacer les visites d’au moins 15 minutes pour aération
  • Pas de visites groupées
  • Une visite par demi-journée
  • Masques
  • Gel hydro-alcoolique
  • Attestation dérogatoire à remplir : case 5

Acheter ou louer une résidence principale

C'est essentiel pour les citoyens et les pouvoirs publics l’ont compris.
Conséquence : vous pouvez acheter ou louer un bien à côté de chez vous, dans votre département ou partout où vous le souhaitez en France.
Vous pouvez vous déplacer, y compris dans une autre région, pour visiter et également pour finaliser la vente auprès d’un office notarial, si celle-ci ne peut pas se conclure à distance.
Avec l’attestation de déplacement dérogatoire qui va bien et dans le respect des règles sanitaires, bien évidemment.
Et pour éviter des déplacements inutiles et potentiellement risqués, préparez bien votre projet en amont.
Définition des critères, échange avec le propriétaire ou le chasseur d'appart, visite virtuelle de logements.
Cette découverte digitale a de vrais avantages : vous affinez la sélection de biens à visiter, et préparez votre tournée des biens retenus en réduisant vos déplacements.

Investir ou acheter une résidence secondaire

Investir ou acheter une résidence secondaire reste impossible, sauf si vous le faites dans le rayon des 10 kilomètres de votre domicile.
Mais les déplacements interrégionaux pour acquérir un bien autre qu’une résidence principale sont interdits.
Profitez de ce temps contraint pour affiner votre projet, réaliser une première sélection, contacter les propriétaires ou agences, vous faire une première idée à distance grâce à une visite virtuelle et boucler votre plan de financement.

Puis-je déménager ?

Votre bail vient à échéance ?
Le nouveau propriétaire doit entrer dans les lieux ?
Vous pouvez déménager, y compris à l’autre bout de la France.
A condition de :

  • Respecter le créneau horaire de 6h à 19h, sachant qu’à cette heure-là, vous devez être de retour chez vous, couvre-feu oblige.
  • D’avoir sur vous l’attestation dérogatoire de déplacement, avec la case 5 cochée
  • Posséder une attestation certifiant votre nouvelle résidence.

Le respect des règles sanitaires s’impose.
Vous déménagez avec des amis, proches ? Vous êtes au maximum 6 (y compris vous).
Un locataire peut demander à rester dans le logement en signant une convention d’occupation temporaire, avec paiement d’une indemnité d’occupation.

Travaux dans mon futur logement ?

Si vous réalisez vous-mêmes des travaux dans votre future habitation, vous n’avez pas le droit de vous déplacer pour les réaliser… sauf si le logement en question est dans la zone des 10 km du domicile principal.
Cependant, en cas de motif familial impérieux comme des travaux urgents pour déménager, rentrer dans votre futur logement suite à une vente ou un préavis vous avez le droit de vous déplacer.
Les chantiers réalisés par des professionnels se poursuivent normalement, les artisans ayant l’autorisation de continuer à exercer.
Les permis de construire continuent d’être instruits et délivrés.
Cette période va, encore, être un peu compliquée pour tous et notamment pour vous qui souhaitez acheter, vendre ou louer un bien.
En plus des restrictions de déplacement, il faut organiser les visites avec les enfants à garder, le télétravail et le couvre-feu…
N’oubliez pas que les chasseurs immobilier peuvent vous accompagner pour préparer avec vous votre projet immobilier.
Et début mai, espérons-le, le contexte sanitaire sera plus favorable notamment grâce à un plus grand nombre de Français vaccinés.
On l’espère !


11. Pourquoi faire appel à un chasseur immobilier ?

Si vous ne connaissez pas notre profession, n’hésitez pas à consulter notre site présentant notre métier et nos services de chasseur immobilier.

DETECTIMMOBILIER® met tout en œuvre pour l'aboutissement de votre projet immobilier dés la sortie du confinement.

Grace à notre service de chasse immobilière :

  • Divisez votre temps de recherche par 10
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  • Trouvez le bien coup de coeur en moins de 3 visites
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  • Aucun frais de dossier ni d'avance
  • Rémunération 100% au succès

Et en ce qui concerne nos performances, ce sont nos clients qui en parlent le mieux :

Les avis de nos clients sont importants pour vous convaincre de la performance de nos chasseurs immobiliers

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Questions connexes

Comment le Covid-19 a-t-il affecté le marché immobilier en 2020 ?

Le Covid-19 a eu un impact significatif sur le marché immobilier en 2020. La pandémie a entraîné une baisse des ventes de biens immobiliers, des retards dans les projets de construction et des ajustements dans les préférences des acheteurs. Les restrictions de déplacement et les incertitudes économiques ont influencé les décisions d'achat, provoquant des fluctuations sur le marché.

Quels sont les effets à long terme du Covid-19 sur l'immobilier ?

Les effets à long terme du Covid-19 sur le secteur immobilier comprennent la montée en puissance du travail à distance, des besoins différents en logements et des tendances de déménagement vers des zones moins densément peuplées. Les acheteurs recherchent désormais des espaces de vie plus polyvalents et des environnements plus spacieux, ce qui a des répercussions sur le type de propriétés demandées.

Comment les taux hypothécaires ont-ils été influencés par la pandémie ?

En réponse à la pandémie, les taux hypothécaires ont été maintenus à des niveaux historiquement bas. Cette politique monétaire a été mise en place pour stimuler l'achat de biens immobiliers en rendant les emprunts plus abordables. Les taux bas ont contribué à soutenir le marché immobilier malgré l'incertitude économique.

Y a-t-il des opportunités d'investissement immobilier pendant la pandémie ?

Oui, certaines opportunités d'investissement se sont présentées pendant la pandémie. Les investisseurs ont trouvé des avantages dans l'achat de biens à revenu, les locations à court terme et les propriétés en détresse. Cependant, il est essentiel de mener une diligence raisonnable approfondie avant de prendre des décisions d'investissement.

Comment les ventes de maisons virtuelles ont-elles augmenté pendant la pandémie ?

Les ventes de maisons virtuelles ont augmenté pendant la pandémie en raison de la nécessité de conclure des transactions en toute sécurité. Les visites virtuelles, les visioconférences et la technologie immersive ont permis aux acheteurs de découvrir des biens immobiliers à distance, réduisant ainsi les risques pour la santé tout en maintenant l'activité du marché.

Quelles mesures de sécurité sont prises dans les visites immobilières en temps de pandémie ?

Dans le contexte de la pandémie, des mesures de sécurité strictes sont mises en place lors des visites immobilières. Cela comprend le port de masques, la distanciation sociale, la désinfection régulière des surfaces, et la promotion des visites virtuelles autant que possible. Ces mesures visent à protéger la santé des acheteurs, des vendeurs et des agents immobiliers.

Les incitations gouvernementales ont-elles influencé le marché immobilier pendant la pandémie ?

Oui, certaines incitations gouvernementales ont eu un impact sur le marché immobilier pendant la pandémie. Les programmes de prêts à taux réduit et les incitations fiscales ont été mis en place pour soutenir les acheteurs et les propriétaires. Ces mesures ont contribué à maintenir l'activité du marché malgré les défis économiques posés par la pandémie.

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