Accueil > Marchand de biens immobiliers
Marchand de Biens Immobiliers - Définition - Statut - Comment le devenir ?
Marchand de biens, une profession peu règlementée ?
Un marchand de biens est une personne ou une entreprise qui
achète des propriétés immobilières dans le but de les revendre à un prix plus élevé.
Ils peuvent également acheter des propriétés pour les louer ou les utiliser à des fins commerciales.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les gens choisissent de devenir
marchands de biens.
Tout d'abord, cela peut être un moyen lucratif de gagner de l'argent en achetant des propriétés sous-évaluées et en les revendant à un prix plus élevé.
De plus, devenir marchand de biens peut être un moyen d'acquérir des compétences en matière d'investissement immobilier, ce qui peut être utile pour les personnes souhaitant
devenir propriétaires immobiliers à long terme.
Il est important de noter que devenir marchand de biens nécessite une certaine expertise et une connaissance du
marché immobilier.
Il est donc essentiel de se renseigner sur les
tendances du marché local et de comprendre les lois et les règlementations en vigueur avant de se lancer dans l'achat et la vente de propriétés.
En outre, les marchands de biens doivent également être prêts à consacrer du temps et des efforts considérables pour trouver des
propriétés sous-évaluées, négocier les prix d'achat et de vente et gérer les propriétés.
Il est donc important de bien évaluer si cette activité est adaptée à vous et si vous êtes prêt à y consacrer les ressources nécessaires.
En somme, devenir marchand de biens peut être une activité lucrative et passionnante, mais il est important de comprendre les risques et les exigences associés à cette activité avant de se lancer.
En étudiant les tendances du marché, en comprenant les lois et les règlementations et en ayant une vision à long terme, les marchands de biens peuvent réussir dans cette activité.
Derrière le terme de Marchand de Biens, se cache une profession à multiples facettes qui a beaucoup changé au fil du temps, non seulement du fait de l’évolution de l’histoire, mais aussi de l’évolution de la fiscalité et des mentalités.
Définitions et caractéristiques fiscales et juridiques du Marchand de Biens
Sur un plan purement
règlementaire, le métier de
Marchand de Biens est un métier facile d’accès.
Il n’est pas exigé de diplôme pour exercer la
profession de Marchand de Biens. Contrairement
aux agents immobiliers, par exemple, la profession
n’est pas règlementée.
Le Marchand de Biens est un commerçant.
Son
activité consiste à faire de l’achat-revente de biens
immobiliers.
C’est donc un métier qui peut sembler
facile d’accès.
Toutefois, c’est un métier nécessitant
de multiples compétences.
Le Marchand de Biens doit être :
- Technicien et capable de maitriser les pathologies du bâtiment et les techniques de construction pour détecter les qualités et les défauts d’un bien.
- Commercial pour négocier les biens au juste prix ce qui lui permettra, après les avoir mis en œuvre, de les revendre à un tarif lui permettant de se dégager une marge suffisante.
- Connaisseur des bases du droit de l’urbanisme pour monter un projet en toute légalité.
Par ailleurs, il faut réaliser des dossiers bancaires
complets non seulement pour présenter ce dernier
au banquier, mais aussi afin d’être certain que
l’opération envisagée est viable économiquement et assurer son
financement.
Enfin, le Marchand de Biens doit maitriser les
notions de base de la comptabilité puisqu’il est un
chef d’entreprise.
Définition du Marchand de Biens
La profession est définie dans le Bulletin Officiel des
Finances Publiques (BOFIP) :
Le Marchand de Biens est une personne physique
ou morale qui réalise à titre habituel des opérations
d’achat et revente des biens immobiliers.
L’administration fiscale est claire : il achète et vend.
Il est donc un commerçant.
Il ne réalise pas les
travaux s’il y en a.
Dans le cas contraire, il deviendrait une entreprise
du bâtiment ou un promoteur.
Si tel est le cas,
cela ne l’empêchera pas de réaliser l’opération
prévue, mais la fiscalité appliquée à l’opération sera
différente.
Il faut noter que le caractère juridique de l’entreprise
importe peu dans la mesure où c’est une entreprise
qui fait l’opération.
Le Marchand de Biens étant un commerçant, un
particulier ne peut pas réaliser d’opération de
Marchand de Biens.
Si ce dernier fait une opération
d’achat-revente d’un bien, il devra être en mesure
d’expliquer la raison pour laquelle il a revendu
immédiatement le bien et il sera taxé au régime de
la plus-value des particuliers, soit 19%.
Seul l’aspect récurrent est à prendre en compte.
A partir de la 2ème opération d’achat revente dans un
délai court ayant généré une plus-value, y compris
pour une résidence principale, il pourra y avoir un
contrôle de d’administration fiscale entrainant un
redressement.
Il est à noter qu’un contrôle fiscal
peut porter sur les 3 dernières années plus l’année
en cours.
Un particulier voulant réaliser des achats-
reventes de biens immobiliers et qui ne veut pas
être inquiété par le fisc, pourra donc faire une
opération tous les 4 à 5 ans au mieux.
Quels sont les domaines d'intervention d'un Marchand de Biens ?
Aujourd’hui, le terme de Marchand de Biens
regroupe plusieurs activités.
Le Marchand de Biens fait de la découpe de
terrains
à bâtir et de propriétés bâties en conservant la
construction initiale ou en la démolissant si celle-ci
ne présente pas d’intérêt.
Il réalise également des divisions et rénovations de
biens bâtis, appartements,
immeubles de rapport
ou de maisons de toutes surfaces.
Il a aujourd’hui un grand rôle à jouer dans la
rénovation thermique.
Lors de la réhabilitation des
logements, il peut être tenu de réaliser une mise à
niveau de la règlementation thermique.
La profession de Marchand de Biens est donc très
large.
L’activité de promoteur est, sur le plan du métier
à proprement parler, très proche de celle du
Marchand de Biens.
En effet les deux professions
revendent des biens immobiliers après les avoir
travaillés.
Le promoteur est en principe bâtisseur, alors que
le Marchand de Biens est rénovateur.
On peut surtout différencier les 2 activités par la
fiscalité.
Le Marchand de Biens bénéficie, sous
conditions, du régime fiscal spécifique de la TVA sur
la marge alors que le promoteur est assujettie au régime
général de la TVA sur le prix total.
Comment acheter les biens ?
Définir et connaitre son marché
Pour être intéressante, une opération de
Marchand de Biens doit être rentable.
Cela signifie
qu’elle doit permettre de dégager une marge
intéressante en montant et en pourcentage.
En montant : une petite opération de 2 ou 3 lots
ou logements nécessitera un travail sensiblement
similaire à une opération de 4 à 6 lots.
Par exemple une opération de 2 lots à 250.000€
chacun avec une marge de 20% par nous donne
un chiffre d’affaires de 500.000€ et une marge de
100.000€.
La même opération avec 4 lots devra
dégager un taux de marge supérieur, au regard
du travail plus important à prévoir.
Mais elle devra également "tourner" rapidement.
C’est à dire que le délai entre l’achat et la revente
devra être le plus court possible.
Les prix de vente
devront permettre ce délai court.
Le compte de résultat prévisionnel aura été établi
en amont de la signature du compromis d’achat.
Les frais à prévoir auront été évalués au plus juste,
et les prix de vente aussi.
Pour cela il faut avoir une bonne connaissance
du marché local au niveau macro-économique :
Connaitre la ville, le village,....
Mais aussi au niveau
micro-économique : connaitre le quartier, son
environnement, proche et lointain, les avantages
et les inconvénients.
Il faut également connaitre la demande et l’offre
du secteur.
L’offre n’est pas difficile à appréhender.
Il suffit pour cela de consulter les annonces. Cela donne une idée
des mises à prix, les prix de vente réels effectifs étant consultables sur le
service public.
La demande est plus difficile à
connaitre. L’absence ou la faiblesse d’offre ne veut
pas forcément dire qu’il n’y a pas de demande,
mais peut être un signe d’une faiblesse de l’offre
et donc d’un marché déséquilibré.
Les
chasseurs de biens
immobiliers peuvent là aussi renseigner sur le
marché.
Il est nécessaire d’avoir un regard objectif sur le
bien.
Il faut partir d’un postulat : tout s’achète et
tout se vend, c’est juste une question de prix.
Une
erreur sur le prix d’achat ou le prix de vente peut
avoir de lourdes conséquences.
Contrairement à l’achat d’un logement pour son
propre compte, le coup de cœur n’a d’intérêt.
Cela
n’empêchera pas d’apprécier ou pas le bien, mais
la rentabilité de l’opération doit primer.
Comment faire ? :
Il est utile de nouer une
relation sur le long terme et de confiance avec
ses partenaires, agents immobiliers, chasseurs
immobiliers ou autre.
Consulter les annonces est un indicateur :
- Quelle est l’offre sur le secteur ?
- A quel prix des biens similaires sont en vente ?
Il existe également des sites internet qui donnent
une fourchette de prix de vente des biens dans le secteur ou un prix
au m2.
S’il n’y a pas d’offre dans le secteur cela peut être
pour plusieurs raisons : par exemple secteur diffus
et demande est faible.
Discuter avec votre chasseur immobilier qui connait parfaitement son secteur.
Si ce dernier est intéressé
non seulement pour l'achat du bien mais aussi
pour la revente, il pourra avoir un discours vrai,
surtout s’il veut lier une relation sur le long terme.
Les erreurs à ne pas commettre :
Les prix de vente : il faut prévoir dans son
prévisionnel de prix de vente en adéquation avec
le marché local : des prix de vente trop bas vont
nécessairement induire une offre au vendeur
trop basse.
Celle-ci ne passera pas.
A contrario
une offre trop élevée entrainera une marge trop
réduite.
Le compte de résultat prévisionnel doit être fait en
fonction des prix de vente et non l’inverse.
Des prix de vente déterminés en fonction du prix
d’achat pourront avoir 2 conséquences :
- Soit des prix trop élevés et des produits qui ne se vendront pas,
- Soit une obligation de réviser ses prix à la baisse en cours de route et une marge qui sera trop faible.
L’erreur de casting la plus courante étant de
faire de lots trop petits au regard du marché.
Par
exemple de concevoir des studios alors que l’offre
est abondante pour ce type de logement, ou des
terrains à bâtir trop petits pour le secteur.
Une des possibilités qui s’offrent au Marchand
de Biens est la division en jouissance, lorsque la
division en propriété n’est pas possible.
Mais si la
copropriété est légalement possible, certains dans
des secteurs plus diffus et même si le terme de
copropriété n’entraine pas automatiquement des
charges, il peut faire peut aux clients potentiels.
Compte tenu de la complexité de ces nombreux critères, le mieux est de faire appel à un chasseur immobilier du réseau DETECTIMMOBILIER® qui prendront en charge votre recherche immobilière sur mesure.
Articles en rapport :
- Comment les Marchands de Biens achètent ils dans les Ventes aux enchères immobilières ?
- Les Marchands de Biens doivent ils déposer des permis de construire ?
- Comment le PLU peut il influencer l'activité de Marchand de Biens ?
Quelles sont les spécificités fiscales du Marchand de Bien ?
Le principe général de la TVA :
La TVA est assujettie sur le prix de vente, cette
dernière étant payée une seule fois par le
consommateur final.
Le commerçant qui vend sa marchandise 100,00€
TTC doit inclure une taxe qui s’ajoute au prix de
vente du bien (TVA) ou du service vendu à son
client.
C’est ce que l’on appelle la TVA collectée.
Le taux de base de la TVA est de 20%.
Selon le type
de bien, le taux peut être différent.
Ainsi, les biens
dits de première nécessité bénéficient d’un taux
réduit.
Celle-ci est payée par le commerçant au fisc.
C’est
ce que l’on appelle la TVA reversée.
La TVA n’est due qu’une seule fois.
Le Marchand de Biens bénéficie, sous conditions,
d’un régime spécifique dit de la TVA sur la marge.
Quel est le régime de TVA en fonction du type d'opération immobilière ?
En fonction du type d’opération envisagée, le Marchand de Biens verra l’application de l’un des 3 modes de TVA suivants :
1. Le régime dérogatoire ou la TVA sur le prix de vente
Pour bénéficier du régime dit dérogatoire de la TVA sur la marge, plusieurs conditions sont requises :
A. Acheter à des particuliers en vue de
revendre à des particuliers.
Le vendeur ne devra en aucun cas pouvoir
être assimilé à un professionnel.
Le vendeur
professionnel sera celui qui est assujetti à la TVA.
B. Le cas particulier de la SCI.
La
SCI est une société civile et non commerciale.
Mais le créateur de la SCI peut opter pour l'un des
régimes fiscaux suivant :
- L’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques)
- L’IS (Impôt sur les Sociétés).
Ainsi une SCI soumise à l’impôt sur les sociétés, même s’il s’agit d’une SCI familiale, sera considérée comme un vendeur professionnel.
C. Il ne doit pas y avoir de changement
d’état entre l’achat et la revente.
Dans le cas inverse, la TVA sur le prix total sera
appliquée.
En reprenant notre exemple précédent,
la base de calcul de la TVA collectée serait de 150€
et plus de 50€.
D. Le changement d’état est un
changement juridique.
Le fait de rénover un logement (même en totalité)
ne constitue en aucun cas un changement.
Il faut entendre par changement juridique une
modification obtenue par une voie administrative :
- Diviser un terrain à bâtir
- Obtenir un permis de construire
- Créer une copropriété
Si le Marchand de Biens souhaite diviser
l’immeuble qu’il achète, que ce soit en propriété
ou en jouissance par le biais de la création d’une
copropriété, ces modifications devront avoir été
finalisées avant la réitération.
Les éventuels travaux de rénovation n’étant pas des
changements d’état juridique, ceux-ci pourront être
réalisés postérieurement à l’acquisition.
Par ailleurs "entre l’achat et la revente" veut dire
entre les deux actes authentiques.
Les compromis
de vente ne sont pas inclus dans cette définition puisqu’un
compromis est un acte sous seing privé et non un
acte authentique.
Pour comprendre ce principe il faut se référer au
principe général du métier : l’objectif premier du
Marchand de Biens n’est pas de construire, si tel
est le cas il devient promoteur-lotisseur.
Il est un
commerçant qui fait de l’achat en vue de revendre.
S’il apporte un changement d’état juridique
postérieurement à l’acquisition, le statut de
commerçant ne sera pas remis en cause, mais
la fiscalité applicable sera différente.
Le régime
dérogatoire ne sera plus applicable et il reviendra
au régime général de TVA sur le prix de vente
global.
Il ne faut pas créer d’ambigüité légale à ce sujet.
Prenons l’exemple d’un petit
immeuble
de rapport bourgeois
divisé familialement en plusieurs appartements
occupés antérieurement par plusieurs membres
d’une même famille :
La division physique existe mais légalement, la copropriété n’a pas d’existence.
Il sera nécessaire
de créer une division juridique.
La période entre la signature du sous seing privé
et la réitération par acte authentique devra être
mise à profit pour réaliser et rendre définitive cette
opération.
Le marchand de biens est, nous l’avons dit plus
haut, un commerçant.
Son activité consiste à faire
de l’achat en vue de revendre.
Il ne peut en aucun
cas être réalisateur.
Tous les travaux devront être
sous-traités.
Il ne peut en aucun cas effectuer les
travaux lui-même : cela entrainerait un changement
de statut : il deviendrait artisan ou entrepreneur du
bâtiment.
2. TVA sur la marge
Par dérogation au régime général, il devra reverser la TVA sur la marge réalisée. Ainsi pour un bien acheté 100€ et revendu 150€, soit avec une marge de 50€, la TVA sera appliquée sur 50 et non 150. Dans notre exemple, le législateur a estimé que l’achat à 100€ correspond à la valeur vénale sur laquelle de la TVA a été déjà réglée et les 50€ correspondent à la prestation de mise en valeur du bien sur laquelle de la TVA est due.
3. L’exonération de TVA
Nous avons vu que 2 modes de calcul de TVA sont
applicables en fonction du changement d’état
postérieurement à l’acquisition, le plus favorable
étant la TVA sur la marge.
Il existe un 3ème cas
particulier : l’exonération de TVA.
Par exception, si le Marchand de Biens revend sans
modification un bien bâti et achevé depuis plus de
5 ans, il sera exonéré de TVA.
Cela s’explique par le principe d’unicité de la
redevance de la TVA dont nous avons parlé plus
haut : on ne la paie qu’une seule fois.
Le délai de 5 ans est un garde-fou qui vient
compléter la règle fiscale qui veut que l’opération
de Marchand de Biens soit réalisée dans les 5 ans.
En revanche, s’il n’y a pas de TVA due, il n’y aura pas
de TVA récupérable.
Les rénovations entreprises
n’ouvriront pas droit à récupération
Créer sa Société de Marchand de biens
Le choix du statut social
Les différents types de sociétés - avantages et
inconvénients
En fonction de l’activité envisagée et du mode de
fonctionnement prévu, le créateur pourra choisir
entre plusieurs statuts.
Il pourra également changer de statut selon
l’évolution de l’entreprise, bien que cela puisse
comporter des contraintes fiscales et légales
importantes.
L’entreprise individuelle (personne physique)
Nous assimilerons cette définition à celle du
commerçant ou
agent commercial indépendant.
C’est le statut le plus simple. Une simple inscription
au Registre du Commerce et des Sociétés est
nécessaire.
Il n’y a pas besoin de rédiger des statuts,
il n’y a pas de capital social.
En fin d’année, il n’y a
pas besoin d’établir un bilan comptable.
Il sera nécessaire de faire des déclarations de TVA
et de déclarer son chiffre d’affaires et ses charges
en fin d’année dans la déclaration de revenus.
Cette souplesse de fonctionnement à un
inconvénient majeur : la personne morale
(entreprise) et la personne physique sont
confondues.
Ce qui veut dire qu’en cas
de litige social ou fiscal, l’entreprise et le
patrimoine personnel seront confondus.
Le résultat de l’entreprise sera directement
considéré comme du revenu.
Vis-à-vis des tiers et notamment de banques, ce
statut peut également manquer de crédibilité.
Adopter ce statut pour un Marchand de Biens ne
peut être que transitoire en début d’activité.
L’auto entrepreneur
Là aussi, les démarches sont simples et bon
marché.
L’inscription peut se faire en ligne.
Attention le chiffre d’affaires annuel, c’est-à-dire le
produit de ventes (et non le résultat) est plafonné
à 170.000€ pour une activité commerciale.
Ce statut est donc incompatible avec une activité
d’achat-revente de biens immobiliers.
L’EIRL (Entreprise Individuelle à responsabilité limitée)
Ce statut intermédiaire entre l’entreprise
individuelle et la SARL ou la SAS permet de
conserver la simplicité de fonctionnement de
l’entreprise individuelle tout en protégeant le
patrimoine de l’entrepreneur.
En réalité, la résidence principale est désormais
insaisissable, rendant ce statut peu intéressant.
Il
a beaucoup été utilisé par les franchisés de petites
supérettes de quartier.
LA SARL (Société à Responsabilité Limitée)
Selon l’Insee, 40% des entreprises créées sont
des SARL.
Il s’agit donc du statut le plus utilisé en
France.
La SARL présente deux avantages majeurs pour
l’entrepreneur :
Le capital social minimal est de 1€ et la
responsabilité des associés est limitée aux
apports.
Les associés : il faut au minimum 1 associé (on
parlera dans ce cas d’EURL) et 100 au maximum.
Sa création nécessite de rédiger des statuts
définissant clairement l’objet social de l’entreprise,
c’est-à-dire son activité.
Ceux-ci devront être à la
fois concis et larges.
Trop concis, ils peuvent être
restrictifs, trop larges, ils ne définiront pas l’activité
de l’entreprise.
Les statuts doivent également définir clairement
les droits et obligations des associés. Ils peuvent
également indiquer leur rémunération qui peut
être fixe ou proportionnelle.
Ils peuvent également autoriser les associés
à engager la société, par exemple à signer les
compromis ou les actes.
Dans le cas inverse, une
délibération sera nécessaire à chaque acte.
Le gérant : s’il est majoritaire d’une SARL, il est
obligatoirement considéré comme TNS (travailleur
non salarié).
S’il est minoritaire ou égalitaire, il sera
assimilé-salarié.
Il pourra avoir des bulletins de
salaire, mais ne cotisera pas et n’aura pas droit au
chômage.
Ses pouvoirs sont définis par les statuts.
Les associés : Ils sont responsables du passif de
la société dans la limite de leurs apports.
C’est le
principal avantage de la société par rapport au
statut indépendant.
Il faut cependant envisager
que pour la souscription de prêts, une caution
personnelle sera demandée par la banque.
La
responsabilité du gérant ou des associés pourra
être engagée en cas de faute ou de fraude.
La SAS (Société par Actions Simplifiée)
La création et le fonctionnement de la SAS sont
similaires à la SARL.
Le capital n’est plus constitué de
parts mais d’actions, comme dans le cas d’une S.A.
Le nombre d’associés n’est pas limité, il est au
minimum de 1 associé (on parlera alors de SASU).
La SAS permet de réaliser des pactes
d’actionnaires, relations particulières entre
certains actionnaires.
Depuis le 1er janvier 2018,
l’imposition des dividendes est plafonnée par la
Flat Tax, prélèvement forfaitaire unique de 30%
qui correspond à 12.8% d’impôt sur le revenu et
de 17.2% de prélèvements sociaux.
Auparavant les
prélèvements pouvaient aller jusqu’à 60%.
Le président d’une SAS a le statut d’assimilé-salarié
cadre.
De ce fait, les cotisations salariales seront
plus élevées.
La SNC (Société en Nom collectif)
C’est une société fonctionnant sur le principe de la
SARL mais avec une responsabilité du dirigeant sur
son patrimoine personnel.
Ce statut juridique particulier est obligatoire pour
certaines professions règlementée comme les
bureaux de tabac ou les pharmacies.
La SA (Société Anonyme)
C’est une société au fonctionnement plus lourd que
la SARL ou la SAS.
Le capital minimal est de 37.000€ avec deux
associés, au moins sept en cas d’une SA cotée
en bourse.
Elle sera dirigée par un conseil
d’administration et dirigée par un PDG.
L’avantage de la SA réside entre autres dans
une crédibilité importante vis-à-vis des tiers et
une transmissibilité aisée des actions.
De plus, la
Société Anonyme peut émettre des actions cotées
en bourse.
La SCI (Société Civile Immobilière)
La SCI est, en principe, destinée à des projets
patrimoniaux.
Elle organisera les relations dans
une indivision ou pourra organiser une succession.
Elle pourra neutraliser l’impôt sur le revenu
durant la période d’amortissement du prêt si elle
est assujettie à l’impôt sur les sociétés (IS).
En
conséquence, la SCI ne correspond pas à l’objectif
commercial du Marchand de Biens.
La SCICV (Société Civile de Construction Vente)
Le principal avantage de la SCICV réside dans la
possibilité de prévoir la dissolution de plein droit
une fois l’objet social de la société rempli, à savoir
la vente des lots bâtis.
Au terme de la réalisation de son objet, il faut établir
un bilan de dissolution et répartir les bénéfices ou
les pertes.
Ce type de société est très utilisé par les
promoteurs, la SCICV protégeant la société mère,
y compris contre les risques de procédures.
L’objectif de la SCICV étant la construction-vente et
le Marchand de Biens ne pouvant pas apporter de
modification juridique au bien postérieurement à
l’achat, s’il veut bénéficier du régime dérogatoire
de la TVA sur la marge, il ne pourra pas utiliser ce
statut.
Quelles sont les spécificités de la profession de Marchand de Biens ?
Les frais de notaire
Toute mutation d’un bien immobilier à titre onéreux
(vendu) donne droit pour l’État à percevoir des
droits de mutation également appelés frais dits de
notaire.
Dans le cas d’une mutation à titre gratuit il s’agit de
frais de donation, calculés sur le principe des droits
de succession.
Ces frais de notaire sont un ensemble de taxes et
rémunération liées à la vente d’un bien immobilier.
Ils sont composés essentiellement de taxes.
La
part revenant au notaire est relativement faible
proportionnellement.
Il existe 2 types de droits : les droits normaux et les
droits réduits.
Ils sont composés de taxes destinées à la
commune, au département, auquel s’ajoute des
droits d’enregistrement hypothécaires de frais de
formalités et les frais de formalités.
Les droits normaux
- La part nationale s’élève 4.80% ;
- La part départementale s’élève à 1.20%
- Les émoluments du notaire varient de 0.80% à 3.945%
Les montant des frais d’assiette est de 0.10%
anciennement appelés salaire du conservateur
d’hypothèques.
Frais auxquels il faut rajouter les formalités et
les frais d’enregistrement et publication des actes.
Le montant des frais de mutation s’élève donc à
8.5% en moyenne en fonction du montant de la
transaction.
Les frais de notaire réduits
L’acquéreur d’un bien jamais vendu bénéficie de frais réduits.
C’est le cas par exemple pour un
appartement vendu par un promoteur.
C’est le seul
cas pour un particulier.
La taxe des
droits d'enregistrement à 4.80% est réduite à 0.715%.
Le montant total est donc réduit à 2.5% souvent
arrondis à 3% si l’on prend en compte les frais
d’hypothèque.
C’est également le cas pour achat par un
professionnel prenant l’engagement de revendre
dans les 5 ans.
Par contre, si au terme des 5 ans le bien n’a pas
été revendu l’administration fiscale requalifiera
la transaction comme étant à but patrimonial, et
redressera le droit au taux normal augmenté des
pénalités et intérêts de retard.
Les émoluments du notaire
Il s’agit des honoraires du notaire à proprement
parler.
Il existe 4 taux proportionnels :
- Jusqu’à 6.500€ le taux applicable est de 3.87%
- De 6501€ à 17.000€ le taux sera 1.596%
- De 17.001€ à 60.000€ le taux sera de 1.064%
- Au-delà de 60.000€ le taux sera de 0.799%
Ainsi pour une vente à 200.000€ : (6500 x 3.87%=
251.55€) + (10499 x 1.596% = 167.56) + (42 999 x
1.064% = 147.51€) x 139 999 x 0.799% = 1118.59€)
soit une rémunération du notaire d’un total de
1401.21€ + les frais de formalités de 850€ environ
pour des frais de mutation au total de 12 390€.
Les frais de notaire à proprement parler
représentent donc dans cette exemple 1.10% TTC
au total, le reste étant composé de taxes.
À noter que les frais de mutation ne portent pas
sur la vente d’un bien immobilier.
Les meubles dits « meublants » ne sont pas soumis
à frais de mutation.
L’article 2276 du Code civil dit
les choses ainsi "en fait de meubles, la possession
vaut titre".
C’est pourquoi, lors d’une vente il est fréquent
de déclarer une liste de mobilier, cuisine équipée
tringles à rideaux, placards aménagés, électroménager, etc.
Pour prétendre à cette déduction, Il faut joindre à
l’acte une liste de mobilier valorisée.
Or, les meubles sont frappés d’une dépréciation de
20 à 25% par an (sauf expertise pour une œuvre
d’art par exemple).
Il faut, normalement faut fournir les factures d’achat.
L’administration fiscale est assez bienveillante à
cet égard, surtout lorsqu’il s’agit de vente entre
particuliers.
Mais l’intérêt pour le professionnel est assez limité
dans la mesure où ce dernier bénéficie des droits
réduits à 0,715%.
L’économie sera de l’ordre de
200€ pour notre exemple de vente à 200.000€,
donc sans impact sur le résultat de l’opération.
Par ailleurs, s’agissant d’une tolérance, il est
préférable pour le Marchand de Biens, profession
sous haute surveillance fiscale d’éviter ce genre
d’économie de bout de chandelles.
Quelle est la responsabilité juridique du Marchand de Biens ?
La responsabilité aggravée du Marchand de Biens
La responsabilité civile
Le Marchand de Biens est un professionnel.
À ce
titre, il ne peut s’exonérer de sa responsabilité en
cas d’inexécution de travaux de malfaçon, ni des
vices qu’ils soient connus ou cachés et ce même
s’il n’a pas réalisé ces derniers.
Il sera considéré
comme ayant eu connaissance du désordre.
Le
particulier sera présumé de bonne foi et n’ayant
pas eu connaissance du vice touchant le bien.
Même informé, il pourra prétendre ne pas avoir
été suffisamment informé des risques.
Le professionnel devra donc soit procéder
aux travaux de remise en état ou indemniser
l’acquéreur pour les travaux de remise en état ou
le rembourser du prix d’acquisition, éventuellement
augmenté des dommages et intérêts, pénalité et
préjudice si ce dernier renonce à la vente.
Les procédures peuvent être très longues et très couteuses.
Un accès à un terrain a été réalisé avec du
tout-venant recyclé (matériaux provenant de
la démolition) contenant une part infime de
fibrociment amianté.
Les expertises révèlent que
la présence d’amiante est infime et ne présente
pas de danger pour la santé.
Le Marchand de Biens
étant "présumé constructeur" sera condamné à
désamianter le site avec les précautions d’usage et
à refaire l’accès, charge à lui de se retourner contre
l’entreprise défaillante.
Attention : les assurances responsabilité civile
professionnelles de Marchands de Biens couvrent
rarement les désordres liés à l’amiante.
Si la faute est intentionnelle, elle pourra relever de
la responsabilité pénale.
Les assurances de l’ouvrage
La Décennale art. 1792 du Code Civil
Chaque entreprise effectuant des travaux portant
sur un élément indissociable de l’ouvrage devra être
en capacité de fournir une assurance décennale
couvrant les désordres causés par son intervention
ou sa fourniture.
Les entreprises réalisant des travaux affectant
la structure de l’ouvrage ou sa solidité doivent
garantir sa prestation contre tout désordre éventuel
pour une durée de 10 ans à compter de la livraison
de l’ouvrage (facturation).
Cette garantie vaut
également pour la fourniture des matériaux.
Pour
pouvoir faire jouer cette garantie, il faut prouver
la responsabilité de l’entreprise ayant fourni les
matériaux ou réalisé la prestation.
Par exemple : un immeuble en Isère il y a quelques
années a vu ses fondations se désagréger.
Qui était
responsable ?
Le maçon qui avait mal mis en œuvre
le béton ?
L’usine de béton qui avait mal réalisé
le mélange ?
Le fabricant de ciment qui avait mal
fabriqué son produit ?
Le transporteur qui aurait
mal stocké la marchandise, etc.
La recherche de responsabilité est longue les
expertises nombreuses et couteuses, le bâtiment
immobilisé le temps des procédures et expertises,
les protagonistes se renvoyant la responsabilité.
C’est pourquoi a été instauré un principe
d’assurance dit à double détente.
La dommage-ouvrage art. L242-1 et L 242-2 du code des assurances
Elle prend effet en même temps que la dommage
ouvrage, soit 1 an après la livraison du chantier.
Elle est obligatoire dès lors que l’on réalise des
travaux pour le compte d’autrui.
Elle prend effet à
compter de la fin du délai de couverture de la GPA,
soit 1 an après la livraison du chantier.
Celle-ci garantit l’indemnisation de l’assuré dans
les 90 jours de la déclaration du sinistre, sans
recherche de responsabilité, charge à elle de
rechercher l’origine du sinistre.
Sa durée est de 10
ans à compter de la livraison de l’ouvrage.
Le sinistré
dispose de 30 jours pour faire sa déclaration, et il
est remboursé sans recherche de responsabilité
dans un délai de 60 jours et charge à l’assureur de
se retourner contre l’entreprise défaillante.
Elle est obligatoire dès lors que les travaux sont
réalisés pour le compte d’autrui.
Celle-ci couvre les dommages relevant de
l’assurance décennale.
Le principe est celui de
la double détente. Le défaut d’assurance est
passible de 75.000€ d’amende et/ou 6 mois
d’emprisonnement.
La DO est obligatoirement fournie avec un contrat
de construction de maison individuelle (CCMI).
Elle devra aussi être fournie par le Marchand de
Biens dans le cas d’une rénovation, si celle-ci porte
sur le bâtiment : création d’une fenêtre ou d’une
porte ou extension d’un bâtiment par exemple.
Elle est plus difficile à obtenir avec un contrat de
maitrise d’œuvre, sauf si un suivi de chantier est
effectué par un architecte.
Le cout d’une DO est
d’environ 3 à 5% du cout du chantier, ce à quoi il
faudra ajouter le honoraires de l’architecte autour
de 7% HT.
La difficulté pour le Marchand de Biens est lors
de rénovations.
Les assureurs sont extrêmement
réticents à assurer un bien en rénovation.
En cas de refus il conviendra de se rapprocher du
BCT, Bureau Central de Tarification des assurances
qui contraindra une compagnie.
Mais que se passe-t-il dans le cas d’un particulier
ayant fait construire sa maison pour son propre
usage sans D.O. et revendant celle-ci avant le terme
des 10ans ?
La construction sera devenue une construction
pour autrui par destination.
Le vendeur deviendra
alors assureur en D.O. pour son acquéreur.
En cas
de désordre il devra rembourser son acheteur,
charge à lui de se retourner contre les entreprises défaillantes.
Dès lors qu’une seule entreprise réalise les travaux,
ou que ceux-ci ne portent pas sur le bâtiment,
VRD par exemple, la D.O. ne s’impose pas.
Il
faudra cependant fournir au client acquéreur les
attestations d’assurance d’artisans.
Attention : le Marchand de Biens sera réputé constructeur et donc
responsable de la bonne exécution des prestations.
La biennale, art. 1792-3 du Code Civil
La biennale fonctionne exactement de la même
manière que la décennale mais s’applique
exclusivement aux éléments dissociables de
l’ouvrage : électricité, plomberie, carrelage, pour
une durée de 2 ans.
La mise en œuvre de ces assurances nécessite une
recherche de responsabilité.
Il peut être difficile,
par exemple dans le cas d’un carrelage présentant
un désordre de déterminer si celui-ci provient d’un
défaut de fabrication ou de pose.
Dans le 1er cas, il sera couvert par le fabricant du
carrelage, dans le cadre de la biennale.
Dans le
2nd cas il sera pris en charge par la décennale de
l’artisan.
Dans le cas où le carrelage aurait été choisi
par le Marchand de Biens et serait inadapté à
l’usage, sa responsabilité civile sera engagée.
Sa
responsabilité pourra être retenue même si le
choix a été fait par le client (défaut d’information).
La Garantie de Parfait Achèvement (GPA), art. 1792-6 du Code Civil
Sa durée est de 1 an à compter de la réception de
l’ouvrage.
Elle relève de la responsabilité du maitre
de l’ouvrage (ne pas confondre le maitre d’œuvre
qui commande les travaux et le maitre d’ouvrage
qui réalise les travaux).
Il oblige ce dernier à réparer
les désordres signalés lors de la réception ou
postérieurement à celle-ci.
Le point de départ de toutes ces assurances est la
livraison de l’ouvrage sauf pour la D.O. qui prendra
effet à la suite de la G.P.A.
Les droits du locataire, le préavis
Les différents types de baux
Le Marchand de Biens sera amené à faire du
négoce de biens loués.
Il aura la possibilité de le
revendre vide ou avec le locataire.
Dans la 1ère
solution il devra mettre fin au bail en cours.
Mais
en droit français le locataire est très protégé.
Il existe plusieurs types de baux :
- Les baux vides
- Les baux meublés
- Les baux commerciaux
Le bail vide
Il s’agit d’un bail d’une durée de 3 ans renouvelable
par tacite reconduction.
Le logement pourra être
repris par le propriétaire à échéance des 3 ans,
dans 3 cas :
A. Vendre le logement
Dans cette situation il faudra donner un préavis
de 6 mois minimum et lui indiquer le prix de
vente.
Le locataire sera alors prioritaire entre le
6ème et le 4ème mois de préavis.
Au-delà il ne sera
plus prioritaire.
Par contre, si le prix de vente est
différent du prix proposé, le droit de priorité sera repurgé.
Si le locataire quitte le logement de son propre chef
il devra faire savoir son renoncement à acheter
durant les 6 mois suivant son départ.
B. Pour y habiter
Pour soi, pour un ascendant ou un descendant.
C. En cas de faute du locataire
La faute devra être caractérisée comme un trouble
à l’ordre public et la rupture du bail devra être
prononcée par le juge.
Attention :
Le bail est prorogé de plein droit pour 3 ans si le
bail a plus de 6 ans et si des enfants scolarisés sont
à charge.
Il est reconduit automatiquement si la fin du bail
intervient moins de 3 ans après l’achat en cas de
congé pour vente.
Il est reconduit automatiquement si la fin du bail
intervient moins de 2 ans après l’achat en cas de
congé pour habiter.
Le bail meublé
Il s’agit d’un bail précaire d’une durée de 1 an
renouvelable par tacite reconduction.
Le bail meublé est règlementé par la loi ALUR qui
fixe la liste d’équipement minimal à respecter.
Les conditions de reprise sont les mêmes que pour
un bail vide le préavis est de 3 mois.
Le bail mobilité
Il s’agit d’un bail meublé de 1 à 10 mois maximum,
non renouvelable.
Il a été créé par la loi ELAN.
Le bail ne pourra être interrompu qu’en cas de
faute grave du locataire.
Il pourra être vendu, loué, en cours de bail, mais le
locataire devra être informé.
Le bail commercial
Bail spécifique car il est accompagné d’une activité.
Il ne pourra être interrompu qu’en cas de faute
du locataire, comme un changement d’activité qui
ne serait pas conforme au bail ou une faute grave.
Pour mettre fin au bail il faudra indemniser le
locataire.
Le préavis est de 6 mois minimum.
Articles en rapport :
- Quels sont les droits et les devoirs du locataire et ceux du propriétaire ?
- Quelle est la durée du préavis selon la nature du bail ?
Peut on devenir Marchand de biens sans diplôme ?
Indiscutablement, nous l'avons vu, la réponse est oui, car la
profession de Marchand de Biens n'est pas règlementée et qu'un diplôme ne fait pas tout.
D'autres qualités sont requises pour
exercer en tant que marchand de biens.