Chasseur immobilier : marché immobilier baissier ?
Marché immobilier : la baisse des prix se confirme
Sur un an, les appartements anciens baissent de 2 %,
les maisons perdent 4,80 %.
Les acheteurs renforcent leur
pouvoir d'achat. Les vendeurs revoient leur prix à la
baisse. Mais compte tenu des hausses de prix des dernières
années, ils restent bénéficiaires.
Avec la baisse des prix, les candidats à l'achat
retrouvent une marge de manœuvre. Les vendeurs ne sont pas
forcément mal lotis.
Les maisons et les appartements au prix
du marché trouvent preneur dans des délais raisonnables,
même si ces derniers s'allongent d'une semaine depuis la
rentrée.
Dans la plupart des cas, de belles plus-values sont au
rendez-vous.
Un mètre carré moins cher
Selon
l'indice PAP du 1er novembre, le prix des appartements
anciens baisse de 1,67 % par rapport au 1er octobre.
Dans le même temps, les maisons perdent 1,17 %. Sur un an, les prix diminuent respectivement de 2 % et de 4,80 %.
Tendance indicative des prix immobilier au m2 en France
Une tendance durable ?
« Pour les deux derniers mois de l'année, l'ajustement devrait
se poursuivre », prévoit notre indicateur. Les Notaires de
France confirment la tendance.
Pour eux, 650.000 logements neuf et
ancien confondus devraient changer de main cette année. « Une
baisse des prix semble amorcée mais de manière différente selon les
régions ; celle-ci devrait se faire, toutes choses égales par
ailleurs, de manière progressive.
Ce qui devrait nous amener à un
prix du logement plus raisonnable rapporté aux revenus disponibles
des ménages » explique Pierre Bazaille, président de l'Institut
Notarial de l'Immobilier.
Le retour programmé de la pénurie
Peut on pour autant parler de crise immobilière ?
Les chiffres sont sans appel :
La France doit bâtir au moins 400.000
maisons et appartements par an pour satisfaire ses besoins.
380000
mises en chantier devraient être enregistrées cette année.
Et sans
doute 350.000 l'an prochain.
Si l'on a beaucoup construit dans
certaines villes moyennes, les grandes agglomérations vont vivre, à
l'horizon 2010 ou 2011 une période de pénurie.
source : pap newsletter de l'immobilier